• Ascension du Huanay Potosi

    La Paz, c’est le Katmandou d’Amérique Latine ; Capitale la plus haute du monde, entourée d’une centaine de pics de plus de 5000m et plusieurs de plus de 6000m.

    Trop tentant, je suis parti pour une excursion de 3 jours, faire l’ascension du Huanay Potosi

    1er jour : On emprunte une piste dès la sortie de la ville qui nous amène au « camp de base » 4750m, au pied du Huanay Potosi. Après le déjeuner, notre guide nous amène à un glacier à proximité 4900m, où nous nous entrainons avec le matériel (crampions et piolet).

    Ascension du Huanay Potosi

                                                                                                         Vu sur le Huayna Potosi

     

    Ascension du Huanay PotosiAscension du Huanay Potosi

                

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

                                      Le glacier pour s'entrainer                                                                                                Le camp de base a  4750 m

     

    2ème jour : Matinée tranquille. On s’acclimate ! L’après-midi nous partons en direction du refuge. Notre équipe se compose de 3 British (2 jeunes de 19ans et un vieux de 30ans) et de deux guides boliviens.

    La montée dure 3H. Elle est assez éprouvante car les sacs chargés du matériel sont lourd. Le chemin est fréquenté, une trentaine de touristes tentent chaque jour l’ascension.

    Notre refuge, un abri de tôle en forme de dôme, est le plus haut, 5400m. Cool çà de moins à grimper pour demain. 17H, on prend une soupe et on se dit bonne nuit.

    Ascension du Huanay Potosi

    Le refuge a 5400 m

     

    3ème jour : 0H30, le guide nous demande de nous préparer. J’ai pas dormi, pas grave je suis impatient de grimper. 1H30, nous partons éclairés à la frontale. Je partage la cordée avec le guide qui ouvre la marche, le vieil anglais de 30ans au milieu, je ferme la marche. Le principe est assez simple : Tu poses un pied chaussé de crampions, devant l’autre, en faisant de tous petits pas, lentement, et en essayant d’avaler tout l’oxygène qui veut bien venir à toi. Quelques rares passages plus abruptes, nécessitent l’utilisation du piolet.

    Nous sommes l’expédition de tête. En contrebas on aperçoit les loupiotes de tous les autres prétendants au sommet. Au loin, dans un coin d’horizon, scintillent les lumières de La Paz.

    Rapidement mon partenaire montre des signes de faiblesse et finit par abandonner. Heureusement pour moi, je rejoins la cordée des jeunes. Pour ma part les jambes vont bien, le cœur se porte à merveille (je crois que étant donné que nous sommes les 1er, on bénéficie de tout l’oxygène). Par contre qu’est-ce que j’ai eu froid aux doigts (çà fait mal).

    A l’approche de la dernière difficulté, on est en avance sur le soleil. Aussi on se réfugie à l’abri du vent, 30 min., en mangeant du chocolat. Le dernier passage est vertigineux. On marche sur une crête pentue, de 20 cm de large, le vide de chaque côté.

    Ascension du Huanay Potosi

    Mes compagnons de cordee avant l ultime montee

    6H20, nous atteignons le sommet. Les prem’s. 6088m. Là haut, il fait froid aux doigts. Le soleil se lève sur les autres 6000m voisins. La Paz brille. Côté nord le lac Titicaca s’étale à perte de vu. On voit loin. J’ai cru apercevoir le silot de la Cavac, et aussi le projecteur du plateau de l’EREA. D’ailleurs il faudra prévenir Fabien je crois qu’il ne fonctionne pas très bien. Le sommet après l’effort, c’est très émouvant !

    Ascension du Huanay PotosiAscension du Huanay Potosi

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

                                           

    Puis vient la descente. D’abord le passage périlleux, où on est obligé de faire des calins à ceux qui montent. Puis la descente en courant jusqu’au refuge, parce que je mène la cadence et que les jeunes anglais çà suit bien. Au refuge on se change et on prend le matos sur le dos. 10H, on est de retour au camp de base. 14H30 je suis coincé sur le pallier de la porte de l’hôtel, mais çà c’est une autre histoire…


  • Commentaires

    1
    Anne
    Lundi 21 Mai 2018 à 20:42

    Impressionnant !! Bravo !! Complétement jalouse !!

    2
    Papy mamie de loin
    Mercredi 23 Mai 2018 à 15:20

    Coucou Pascal lundi soir on s’etait empressé de te féliciter pour ton exploit à plus de 6000m et on vient de se rendre compte que le commentaire n’est jamais arrivé jusqu’à toi, tu étais sans doute trop  haut

    3
    Papy mamie de loin
    Mercredi 23 Mai 2018 à 15:26

    tout n’est pas encore parti,pourquoi ???nous n’avons pas été surpris par ta performance te connaissant,Gros bisous et encore bravo 

    4
    marmo
    Mercredi 23 Mai 2018 à 21:19

    bravooo mon grand.

     

    5
    Tanguy
    Mercredi 23 Mai 2018 à 23:20
    Whaou... Impressionnant... J’en reste coi... Chapeau mon frère ! (mais c’est quand même un truc de fou
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